Les accidents sont en augmentation parce qu'il y a plus de vélos à assistance électrique (VAE) sur les routes
Ces dernières années, les accidents impliquant des VAE ont augmenté. Selon les médias, ce type de vélo est particulièrement dangereux, mais l'image est trompeuse. Les chiffres des accidents n'ont pas augmenté dans la même mesure que les chiffres des ventes de VAE. Le nombre plus élevé d'accidents est simplement dû au fait qu'il y a plus de personnes sur les routes avec des VAE et que celles-ci couvrent des distances encore plus importantes que les vélos normaux.
L'obligation de porter un casque n'empêche quant à elle pas un seul accident.

L’obligation de porter un casque décourage la pratique du vélo
Il est réjouissant de constater que, grâce aux VAE, de plus en plus de personnes font du vélo. Cela soulage les routes et est bon pour le climat. Toutefois, les expériences acquises dans d’autres pays montrent que le port obligatoire du casque est dissuasif et entraîne une diminution du nombre de cyclistes. En imposant le port du casque, nous risquons d'étouffer une tendance positive et urgente vers une mobilité durable et écologique. Aussi, une telle obligation nuirait à la santé publique et irait à l'encontre de nos objectifs climatiques.
Enfin, le port obligatoire du casque serait un coup mortel pour les offres de vélos en libre-service dans les villes.

Une mesure disproportionnée
Aujourd'hui, le taux de port du casque auprès des utilisatrices de VAE « lents » est de 67% chez les adultes et même de 74% chez les adolescents. Pour PRO VELO, le gain de sécurité potentiel d'une obligation serait disproportionné par rapport aux inconvénients et aux risques mentionnés ci-dessus.

Contact
Matthias Aebischer, conseiller national, président PRO VELO Suisse, 079 607 17 30
Jürg Buri, secrétaire général PRO VELO Suisse, 078 627 84 14