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Un roi bien en selle
Même par mauvais temps, le roi de la lutte Armon Orlik ne renonce pas à se rendre au travail à vélo. Ce dernier joue d’ailleurs un rôle important dans la vie de l’ingénieur qui a étudié la mobilité cyclable à Copenhague.

Il en faut beaucoup pour empêcher Armon Orlik de faire du vélo. Même sous une pluie battante, le dernier vainqueur de la Fête fédérale de lutte enfourche son VTT vert et noir pour aller au bureau d’ingénierie où il travaille, à Rapperswil-Jona (SG). «Je n’utilise la voiture que lorsque je dois transporter beaucoup de bagages, par exemple pour me rendre à une fête de lutte.»
On le comprend bien: le vélo est le moyen de transport numéro 1 du sportif de 30 ans. Même lorsqu’il emporte à vélo ses costumes traditionnels et sa couronne jusqu’au terrain d’entraînement, comme ce fut le cas récemment à l’occasion d’un rendez-vous avec les médias
Dans son enfance déjà, Armon Orlik, ses trois frères et ses parents se déplaçaient constamment à vélo. De nombreuses expériences cyclistes avec sa famille l’ont durablement impressionné, comme ce voyage à vélo autour du lac de Constance, des randonnées dans les Grisons ou des balades spontanées en soirée dans les montagnes. Son grand modèle en
matière de vélo? « Mon oncle, répond l’ingénieur. Il participait à des marathons de VTT et emmenait régulièrement la famille en balade. Cela m’a beaucoup impressionné quand j’étais enfant. Aujourd’hui, je le dépasse pafois ..»